La terre est considérée comme une source de développement et de progrès. De ce fait, l’absence de terre peut être la base de conflits et de misère. La gestion des terres est donc un défi pour un pays en développement comme le Cameroun compte tenu des différents acteurs et des intérêts qui entourent les terres. Face aux grands projets agricoles, d’infrastructure, d’exploitation forestière et minière, les communautés locales sentent leurs droits fonciers menacés et sont mues par un ardent désir de protéger les limites de leurs terres. Ce sentiment légitime des communautés émane de la faible reconnaissance des droits fonciers coutumiers et collectifs par la loi foncière. Ce qui rend les frontières terrestres extrêmement fragiles et dangereusement conflictuelles aujourd’hui.
C’est dans ce contexte qu’une émission radio a été produite dans le cadre du projet Landcam qui vise une gouvernance foncière efficace, inclusive et transparente pour une coexistence pacifique entre les différents détenteurs des droits fonciers et aux ressources naturelles au Cameroun. Elle met en relief les sentiments des communautés du département de l’océan lorsqu’on évoque les problèmes de limites acceptées par tous entre les villages et les agro-industries et les projets d’infrastructures. Elle revient sur le processus de démarcation des limites et questionne l’apport de la cartographie participative sur cette problématique.
Ces points sont passés en revue dans l’émission à travers un éditorial, un reportage, un vox pop et une interview avec une personne ressource.
A titre de rappel, cette émission fait partie du programme radio Landvoice produit par le RELUFA dans le cadre du projet Landcam. Ce programme a pour objectif d’informer et de renforcer les capacités des communautés locales du département de l’Océan sur les droits fonciers et aux ressources naturelles à travers la radio communautaire, Nkuli- Makeli.
Ecoutez l’émission radio ici pour plus de détail