En bref

Au Cameroun, d’importantes superficies de terres sont sous concession forestière ou agro-industrielle. Bien que les investissements du secteur privé promettent d’être porteurs d’évolutions quant à la croissance des espaces verts et la diminution de la pauvreté, le pays fait face à des soucis de gestion majeurs, qui incluent un système juridique en fluctuation et une faible régulation des marchés fonciers ruraux. En 2008, l’administration a lancé un processus de mise à jour des lois foncières, forestières, minières et environnementales. Ces réformes auront des conséquences d’une grande portée sur la gestion des ressources naturelles à travers le pays. Ce projet vise à aider toutes les parties prenantes, y compris les organisations de la société civile (OSC), à collaborer et à prendre part de manière effective au processus de réforme

Pourquoi maintenant ?

Les réformes dans les secteurs des ressources naturelles ont déjà commencé. Mais le processus est trop sectorisé, que ce soit entre les ministères ou entre les entités non gouvernementales. Pendant ce temps, les terres sous régime coutumier (environ 85 pour cent des terres du Cameroun) deviennent de plus en plus précaires. Les investisseurs tentent d’acquérir de vastes espaces pour y développer des concessions. Les concessions minières, forestières et agroalimentaires se chevauchent et empiètent sur les zones protégées et les terres communautaires, déclenchant des conflits. Un effort de coordination majeur est nécessaire afin de s’assurer que toutes les voix soient entendues et que toutes les parties prenantes soient bien informées des réalités de terrain et des bonnes pratiques de gestion des ressources dans
tous les secteurs. Les réformes doivent être fondées sur des enseignements faisant consensus, issus d’approches pratiques mises à l’essai et ajustées.

Calendrier

Février 2017 – Décembre 2021

Notre stratégie

Au cours des cinq prochaines années, le projet collaborera avec des acteurs clés à travers le Cameroun afin de négocier les droits liés à la terre et aux ressources naturelles par l’instauration d’une bonne
gouvernance concrète et la mise en œuvre de réformes réalistes des lois concernées. Nous créerons de nouveaux espaces pour un dialogue et une réflexion mieux informés, plus effectifs et inclusifs, impliquant le public, les médias et les OSC. Nous suivrons les changements sur le terrain et les réformes juridiques, et
partagerons les enseignements au niveau national et international.

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