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Le Réseau de Lutte Contre la Faim au Cameroun (RELUFA), à travers son Programme des Industries Extractives, compile et publie les informations bimensuelles, en Français et en Anglais, sur les Industries Extractives à travers les rubriques « Cameroun », « Afrique » et « International ».

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Cameroun :

L’exploitation du bloc de Matanda par Gaz du Cameroun prorogée d’un an

  • Par décision du Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT), Gaz du Cameroun (GDC), filiale locale de la société britannique Victoria Oil & Gas Plc (VOG), est habilitée à poursuivre, jusqu’au 17 Décembre 2022, ses activités d’exploitation sur le site de Matanda situé à cheval entre les régions du Littoral et du Sud-Ouest. Gaz du Cameroun devrait, de ce fait, procéder au forage d’un puits d’exploration et d’appréciation selon le communiqué de la maison mère de Gaz du Cameroun, communiqué qui indique par ailleurs le deuxième trimestre 2022 comme étant la période probable de forage du puits sous réserve de la finalisation des coûts et de la disponibilité des fonds. Source : ecomatin.net

 

 

Afrique:

Découverte du gisement pétrolier « Baleine » et entrée de la Côte d’Ivoire dans la cour des grands producteurs de pétrole brut

  • En Août 2021, la société Eni a découvert aux larges des côtes ivoiriennes, un important gisement pétrolier dénommé le gisement « Baleine ». Cette découverte place la Côte d’Ivoire au rang des grands producteurs de pétrole brut. Le potentiel du gisement «Baleine » est de 2 milliards de barils de pétrole brut et 2 400 milliards de pieds cubes de gaz naturel. Ce gisement va être exploité en 2 phases, une première en 2023 avec 15% de la production à terme et une seconde en 2026. Faisant de la transition énergétique l’une de ses priorités, il a été demandé à la société Eni de faire en sorte que l’exploitation de ce gisement soit réalisée avec des projets à la clé qui permettent de diminuer l’impact carbone. Source : www.linfodrome.com

La production pétrolière du Congo – Brazzaville prévue en baisse pour 2022 à 100 millions de barils

  • D’après les Parlementaires du Congo-Brazzaville, le pays attend une production pétrolière en baisse cette année à 100 millions de barils. Ce chiffre figurant dans les prévisions budgétaires 2022 adoptées par le Parlement sont en nette recul par rapport à 2021 et 2020, avec respectivement 125,7 millions et 123 millions de barils. La cause en serait le vieillissement des champs pétrolifères. Quant aux recettes attendues cette année, elles devraient s’élever à 1085,5 milliards FCFA sur la base d’un baril à 64 Dollars. Source : french.china.org.cn

105 884 tonnes de cuivre extraites par le projet Kamoa-Kakula en RD Congo, six mois après l’entrée en production de la mine

  • Selon un rapport publié le 10 Janvier 2022 par Ivanhoe Mines, l’actif du complexe cuivre Kamoa-Kakula a livré 105 884 tonnes de concentré de cuivre en 2021, dépassant ainsi les prévisions les plus optimistes de 92 500 à 100 000 tonnes. D’après le communiqué, l’exploitant minier et son partenaire Zijin Mining prévoient pour 2022, première année d’exploitation complète du projet, de tripler la production, ce avec une fourchette prévisionnelle de 290 000 à 340 000 tonnes de concentré de cuivre. A terme, le complexe devrait produire environ 800 000 tonnes de concentré, ce qui en ferait la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, une source de revenus importante pour l’Etat congolais et ses propriétaires qui ont même lancé la construction de la plus grande fonderie d’Afrique, afin de soutenir les ambitions du pays en rapport avec la transformation locale des minéraux. Source : zoom-eco.net

Une perte de 3,5 milliards de Dollars enregistrée au Nigéria en 2021 à cause du vol de pétrole

  • 3,5 milliards $ : C’est le montant des pertes totales enregistrées par le secteur pétrolier nigérian en 2021, dans les circuits de vol et de contrebande de pétrole. Cette information provient d’un rapport de plusieurs agences gouvernementales de régulation du secteur. Ce montant représente près de 10 % des réserves extérieures du pays actuellement. C’est néanmoins une perte inférieure à la perte moyenne enregistrée ces dernières années. En 2019, la Charte des ressources naturelles du Nigeria (NNRC) a indiqué que le pays a perdu en moyenne 10 milliards $ par an depuis 2009, à cause de ce phénomène. Il faut savoir que le vol de brut est un problème endémique au Nigeria. Un rapport récent indiquait également que le Nigeria avait perdu près de 200 millions de barils de brut au cours des 11 premiers mois de l’année 2021. Source : www.agenceecofin.com

Retrait par Shell de son bateau d’explorations sismiques controversées en Afrique du Sud

  • Le géant de l’énergie Shell a renvoyé hors des eaux sud-africaines le bateau qui devait opérer des recherches de gaz et de pétrole par ondes sismiques au large d’une des plus belles côtes du pays. En effet, le mois dernier, un tribunal a interdit au groupe anglo-hollandais de poursuivre ses recherches qui impliquent l’envoi d’une puissante onde de choc toutes les dix secondes dans l’océan. La justice a estimé que la multinationale n’a pas rempli l’obligation de consulter la population locale qui détient des droits de pêche et entretient un lien spirituel et culturel particulier avec l’océan. Cette décision a donné une victoire inédite aux militants écologiques qui ont largement manifesté contre le projet. Source : www.rtbf.be

Recul de da part du secteur pétrolier dans le Produit Intérieur Brut (PIB) des Etats de la CEMAC

  • La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) devient-elle de moins en moins pétro-dépendante ? Dans son rapport annuel 2020 publié le 7 Janvier 2022, la BEAC, la banque centrale de la région, indique un recul de la part du secteur pétrolier dans le PIB. En effet, le document de 162 pages renseigne que la part du secteur pétrolier dans le PIB régional s’établit à 13% en 2020, contre 18% en 2015, soit une baisse de 5 points de pourcentage en l’espace de 5 ans. Pour leur part, les recettes pétrolières des six pays de la région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) se sont établies à 2.699 milliards FCFA en 2020, contre 3.936,5 milliards en 2019, et 3.775,6 milliards en 2015. Source : www.financialafrik.com

Feu vert de Ganfeng et Firefinch pour la construction de Goulamina, la première mine de lithium du Mali

  • L’effervescence constatée depuis quelques années autour des batteries et véhicules électriques s’accompagne d’une explosion de la demande pour plusieurs métaux indispensables à leur production, comme le lithium. C’est dans ce sens que le marché accueille avec enthousiasme l’annonce, par la compagnie minière Firefinch Limited, de la décision finale d’investissement prise par son Conseil d’Administration et celui de son partenaire chinois Ganfeng Lithium pour le développement du projet de lithium Goulamina, au Mali. Il faut noter que depuis la publication d’une étude de faisabilité actualisée en début Décembre 2021 et selon laquelle, Goulamina devrait livrer une moyenne annuelle de 726 000 tonnes de concentré de spodumène sur une durée de vie de la mine de 21 ans, atteignant au cours de cette période un pic à 880 000 tonnes par an, l’investissement nécessaire pour lancer la production est passé de 194 millions $ à 255 millions $. Source : www.agenceecofin.com

 

 

International:

Après le pétrole, découverte d’une mine d’or en Arabie Saoudite

  • L’Arabie saoudite a initié une campagne intensive visant à exploiter pleinement le potentiel de l’industrie minière et identifié plusieurs sites riches en minéraux dans le Royaume. L’un d’eux se situe à Al-Khunayqiyah, dans le Sud de Riyad. On y a découvert quatre corps minéraux riches en cuivre et en zinc. Selon le PDG du Saudi Geological Survey qui est chargé d’évaluer le potentiel géologique du Royaume, le site est en « stade pionnier » et il sera prêt d’ici un à deux ans. Le Royaume espère attirer des investisseurs locaux et internationaux, à condition qu’ils remplissent les conditions requises. Après le feu vert du Gouvernement saoudien, 26 millions de tonnes d’or, de zinc et de cuivre vont être extraites d’un site situé à Riyad. Source : www.jforum.fr

La réaction de l’Europe face aux besoins grandissant de lithium pour les batteries

  • Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les moteurs thermiques automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l’Europe, qui n’y a quasiment aucune production de lithium d’un niveau de qualité adapté aux batteries actuellement, prépare l’ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations. Au total, en incluant nickel et cobalt, un récent rapport français estime que l’Europe ne dépassera pas 30% d’autosuffisance en 2030 sur ces métaux qui permettent de stocker et transporter l’électricité. Et, alors qu’une trentaine de projets d’usines de batteries sont annoncés en Europe, leur approvisionnement en métaux est loin d’être résolu. C’est pour cette raison que le sujet sera sur la table des Ministres européens de l’Industrie les 31 Janvier et 1er Février prochains à Lens. Il a été déjà et discuté récemment lors d’un colloque européen à Paris. Source : www.rtl.be

Lourde amende pour une entreprise française jugée responsable de dégâts environnementaux au Brésil

  • Après le débordement d’un barrage minier au Brésil, le groupe français Vallourec s’est vu infliger une amende de 288 millions de Réais pour dégâts environnementaux. Le Gouvernement de l’Etat de Minas Gerais a indiqué avoir notifié à Vallourec des dégâts environnementaux causés par le débordement d’une digue de contention de sédiments de la mine de Pau Branco située à Nova Lima, en banlieue de Belo Horizonte. Cette notification prévoit également la suspension des activités du barrage jusqu’à la présentation de documents qui attestent de sa stabilité. Le débordement du barrage, survenu dans la mine de fer exploitée par la française depuis les années 1980, a été provoqué par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région de Minas Gerais ces derniers jours. Source : www.voaafrique.com

La négociation de l’once d’or prévue au-dessus de 1700 $ en 2022

  • En 2021, le prix de l’or a oscillé quasiment toute l’année entre 1 700 $ et 1 800 $ l’once. S’il a légèrement baissé par rapport aux sommets atteints en 2020, au plus fort de la pandémie de covid-19, le métal jaune reste un actif très sollicité par les investisseurs. D’après le PDG de Barrick Gold, l’or devrait se négocier entre 1750 $ et un peu plus de 1 800 $ l’once en 2022. La position du PDG de Barrick Gold M. Bristow est fondée sur l’utilisation de l’or par les investisseurs comme instrument de réserve et de protection contre l’inflation et l’instabilité de l’économie, en pleine pandémie de Covid-19. C’est d’ailleurs cet ensemble de facteurs qui a permis au métal jaune de ne pas redescendre trop brutalement l’année dernière, après son rallye en 2020 et le pic à plus de 2 000 $ l’once. Source : www.agenceecofin.com