Le 20 octobre 2021, le RELUFA a organisé, dans ces locaux, un atelier de renforcement des capacités des différents acteurs sur le Processus de Kimberley au Cameroun. Cette session de renforcement de capacités avait pour objectif d’intéresser et renforcer les capacités des OSC et des journalistes sur le Système de Certification du Processus de Kimberley et la surveillance indépendante du secteur diamantifère au Cameroun. Les discussions pendant cet atelier, ont été focalisées sur des présentations telles que les origines, caractéristiques et enjeux des diamants bruts ; les centres mondiaux de diamants ; connaissance générale sur le Système de Certification du Processus de Kimberley, le Système de traçabilité des diamants au Cameroun. Ce système est juridiquement encadré par les textes législatifs et règlementaires. Sur le terrain, il existe deux groupes d’acteurs impliqués dans la chaine de traçabilité de ces diamants, à savoir les acteurs de production et les acteurs chargés de la commercialisation. Les participants ont appris comment se forment les diamants bruts, et quelles en sont les différentes propriétés.

A la suite de ces présentations, les participants ont suscité un questionnement particulier sur la différence entre le PK et l’ITIE, la plus-value du PK, et aussi sur l’intérêt d’accentuer la communication sur le PK afin qu’il se démarque de l’ITIE. Car il est important de savoir comment les diamants pourraient contribuer au développement de notre pays.

A la fin de cet atelier qui a aussi vu le partage des résultats de l’étude de référence, rapport de surveillance et le document cadre de surveillance Indépendante du Processus de Kimberley, différentes résolutions ont été prises pour susciter l’intérêt de la société civile sur le PK. Il s’agir de créer une plateforme de travail sur la surveillance indépendante du PK, d’un mail group et d’un forum sur WhatsApp ; cette plateforme sera composée des membres du RELUFA, des OSC partenaires et des journalistes (dans le but de constituer un réseau solide de collecte d’informations et de partage de documents et d’expériences, etc.) ; Le RELUFA devra être administrateur de ces groupes et définir une politique éthique de travail afin d’éviter toutes déviances ; Accentuer la communication sur le PK ; Travailler sur la réforme à apporter à l’arrêté ministériel qui donne pour le moment l’exclusivité du suivi du PK au RELUFA ; Après 15 ans d’inertie du PK, travailler sur les propositions pour l’améliorer ; L’idéal serait que RELUFA propose un plan d’action dans ce sens.